L’apparence et l’homme font un depuis la nuit des temps.
Très vite, tout au long de notre vie on se soucie de notre apparence pour s’auto-satisfaire. Mais l’apparence ne se limite pas seulement qu’aux vêtements. Les scarifications ou les balafres font également parties de la beauté dans de nombreuses ethnies africaines. Quelles soient imposées ou volontaires, les scarifications détiennent de nombreuses significations: carte d’identité, embellissement, reconnaissance sociale, vertu mystique etc… Elles se font rare aujourd’hui car perçues comme dépassées.
De nombreuses ethnies se balafraient le visage en Afrique telles que les mossi et les ko au Burkina Faso, les yorubas au Nigéria et bien d’autres encore. Hors du continent, certains papous avec l’aide d’une lame de cutter se scarifient le dos en forme d’écailles de crocodile pour obtenir sa force.
Les balafres pourraient en effrayées plus d’un. Mais elles racontent une histoire, une beauté. Au Burkina Faso, il y a longtemps, durant l’esclavage les hommes libres devaient être identifiés comme tel afin de ne pas être confondus avec les esclaves. Cette différenciation était mis en exergue afin que les négriers ne puissent pas les prendre en tant qu’esclave pour les envoyer en occident. Alors, chaque groupes ethniques non-libres se balafraient de manières différentes, ce qui permettait de savoir de quelle ethnie parvenaient telles ou telles personnes grâce aux différentes sortes de scarifications.
Je vous invite à regarder ce documentaire très instructif (âme sensible s’abstenir) :
un sujet dont on ne parle pas assez..
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Sujet pas assez connu. On parle souvent du tatouage comme art, mais la scarification est également une forme d’art qui est impressionnante 🙂
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C’est impressionnant comment « la pression de groupe » te donne la force de supporter des douleurs.
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Tu as vu ça ?C’était nécessaire pour se distinguer, l’entourage joue toujours sur la personnalité de l’individu.
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ça me fait pensée que j’ai vu il y a 2 mois de ça lors l’expo à ciel ouvert organisé par le quai branly un photographe qui traitait des scarifications au Sénégal. D’ailleurs son travail étaient très intéressant et très beau.
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Mais es ce qu’on peut récupérer ça?
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Bonjour Elisabeth, merci de ta visite ! Les balafres restent des cicatrices, donc difficile à estomper.
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